La société d'équipement n'intéresse plus que deux entreprises. Une réunion a eu lieu lundi avec la direction.
Lors de cette réunion, les élus du comité d'entreprise, la direction ainsi qu'une administratrice judiciaire se sont penchés sur le cas de l'équipementier automobile basé à Charleval (Eure).
Les 540 salariés sont toujours dans une situation délicate. En effet, depuis 5 ans, la société connait de multiples rebondissements. En 2008, l'entreprise subit une baisse croissante des commandes de constructeurs automobiles, notamment Renault et Peaugeot. La crise économique n'épargne pas Sealynx qui subit plusieurs plans de restructuration prévoyant la suppression de centaines de postes.
Quatre repreneurs... puis deux...
En 2011, Ruia, une entreprise indienne reprend l'affaire mais s'écroule à la suite d'un essouflement du marché indien. L'entreprise décide alors de se retirer.
En mars, quatre repreneurs se font connaître. Il ne sont à présent plus que deux et ne font pas l'unanimité, surtout du côté des syndicats qui pointent du doigt la suppression de 100 emplois. L'Américain Cooper et le Polonais Stomil Sanok ont maintenu leur offre devant le tribunal de commerce de Nanterre.
Selon les syndicats, la proposition de Cooper est "la moins pire" puisqu'elle prévoit le maintien de 400 emplois. La réponse tant attendue devrait être donnée fin mai.
Visionnez le reportage de notre rédaction