Henri Guaino, sera à Evreux pour expliquer aux Français ce qui a été fait durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy.
Le conseiller particulier du président de la République fera état du bilan des 5 années de Nicolas Sarkozy à la tête de France, en vue de l'élection présidentielle de 2012.
Dans un long entretien avec le quotidien Paris Normandie, Henri Guaino fait l'éloge du bilan politique de Nicolas Sarkozy. Il évoque les actions du président de la République mais aussi des avis plus personnels. Dans tous les cas, il se fait défenseur d'une "vérité à rétablir" sur le bilan de son "patron". Il sera ce soir vendredi, à 20 heures, au cinéma Pathé d'Evreux.
"Lorsque le président sauve les banques, ce sont les économies et les emplois Français qu'il sauve !"
Henri Guaino dresse le portrait d'un homme dévoué pour sa patrie, en marche pour sauver l'euro depuis déjà plusieurs mois. Il explique qu'il faut dire la vérité aux Français, que la crise est grave, que le président n'a pas le droit de mentir sur un tel sujet. Il ajoute : "Il ne faut pas mentir sur les efforts qui seront nécessaires."
Puis, à la question "ne croyez-vous pas que la débauche d'énergie de Nicolas Sarkozy engendre une vraie frustration aux plus exposés de notre société [...] ?" le conseiller atypique répond précisément en faisant la liste des combats que mène Monsieur Sarkozy en précisant que tous ceux-ci sont justement pour tous ses Français. "Depuis le début de la crise toute l'énergie du président a été employée à protéger les Français."
L'entretien se termine par deux questions plus personnelles, l'une qui fait sourire le conseiller : "Bayrou, Villepin, Morin ça vous imspire quoi ?" puis l'autre qui laisse une ouverture sur la suite de sa carrière : "Je réfléchirai pour savoir si je fais de la politique ou si je m'oriente vers autre chose."
Nicolas Sarkozy s'appuira sans doute sur ses proches pour commencer une campagne présidentielle qui s'annonce difficile pour lui en ces temps de crise, déjà du fait de sa position particulière au sein de l'Union Européenne mais aussi des intentions de vote des Français, bien en deçà de celles du candidat du Parti Socialiste, toujours en tête, avec 32% des intentions de vote.