Face à face tendu au Chefresne

Des gendarmes mobiles et des militants anti-THT grimpés dans les arbres se toisent sous le soleil...

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L'arrivée de plusieurs véhicules de gendarmerie à la brigade de Percy laissait présager quelque chose : dans la nuit de mercredi à jeudi, une vingtaine de militants anti-THT ont décidé de monter dans les arbres afin d'en empêcher l'abattage. Au lever du jour, ils étaient installés dans des cabanes, ou suspendus en rappel. Pas facile à déloger.

Dans la matinée, près de 80 gendarmes et gendarmes mobiles sont arrivés sur les lieux au village de la Bevinière, sur la commune du Chefresne, où les habitants s'opposent en masse à la construction de la ligne à Très Hauet Tension. Les géomètres ont entrepris d'effectuer le piquetage à l'emplacement prévu de deux pylônes.


Mais devant la détermination des militants, aucun abattage d'arbre n'a pu être effectué. Les géomètres sont repartis en début d'après-midi. Les gendarmes aussi. "Mais ont est encore mobilisé" indique le maire, Jean-Claude Bossard. "C'est écrit dans le code rural : après le 31 mars, on ne coupe pas de bois, précise-t-il. Donc on se doute qu'ils vont tenter de revenir, même si on sait que pour RTE (Réseau Transport d'Electricité, ndlr), la loi n'a pas beaucoup d'importantce".

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