Franck Dumas: "On est capable de les embêter"

Caen, 14e, reçoit, samedi soir au stade d'Ornano, le PSG, leader du championnat

Dimanche dernier, les Caennais ont pris une correction à Montpellier (3-0). Cette saison semble être une longue punition. Ce samedi, le Stade Malherbe affronte à domicile un autre poid lourd du championnat, rien de moins que le leader actuel, le Paris-Saint-Germain. Franck Dumas est conscient des rapport des force mais continue d'y croire. 

"Je vous rassure, Montpellier ça n'a pas laissé de tâche." Franck Dumas affirme ne pas avoir voulu mettre la pression sur ses joueurs, en termes de résultat, sur les deux matchs face aux mastodontes du championnat mais plutôt privilégier le comportement. L'entraîneur du Stade Malherbe est lucide. "Ca va être un match bien sûr compliqué face à un adversaire qui a plus de tempérament et très compétiteur dans ce championnat, pour moi le premier grand compétiteur de ce championnat." Les statistiques publiées sur le site du club parisien sont cruelles.

Pas question pour autant de jouer les faire-valoir des Parisiens samedi soir. "On doit être en position au moins de faire match nul, on a besoin de points.  Je pense sincèrement qu'on peut être capable de les embêter jusqu'au bout voire de les faire douter. A nous d'avoir la volonté d'aller au bout des choses."

A seulement un point du premier reléguable (Dijon), la pression est forte sur les Caennais. "C'est un match de gala, le stade sera plein apparemment. Tant mieux. J'espère que les gens vont nous pousser jusqu'au bout quoi qu'il se passe parce qu'on va avoir besoin d'eux jusqu'à la fin de la saison." Pour les supporters retardataires, il restait encore, hier soir, quelques places à vendre. La vente des billets s'achève ce vendredi soir.

Livio Nabab signe jusqu'en 2014

L'attaquant guadeloupéen, Livio Nabab, formé au stade Malherbe, a prolongé de deux ans son contrat avec le club bas-normand. L'équipe de C Sports lui a consacré un reportage dimanche dernier. Un portrait à découvrir sur notre site.

La conférence de presse de Franck Dumas