Ces derniers jours, les cas de varicelle sont en augmentation en Haute-Normandie et la maladie n'est pas bénigne.
Selon les chiffres du réseau Sentinelles, la Haute-Normandie fait partie des 9 foyers où l'on recense une activité forte de la varicelle, avec 71 cas pour 100000 habitants, contre 46 pour la moyenne nationale.
Selon l'Agence Régionale de Santé, on ne peut pas pour autant parler d'épidémie. Il y a un nombre de cas légèrement supérieur à la moyenne, rapportés par les urgences et SOS Médecins. Mais les résultats sont inférieurs à ceux affichés par le réseau Sentinelles. Stéphane Erouart, médecin de la Cellule institutionnelle de veille sanitaire pour la région Normandie explique que le nombre de médecins adhérents au réseau Sentinelles n'est pas nécessairement représentatif, ce qui pourrait expliquer ce décalage.
Une maladie pas si bénigne qu'on le croit.
Les enfants de moins de dix ans représentent 90% des cas de varicelle. Chez eux, elle n'entraîne habituellement pas de complication. En revanche pour les adolescents et les adultes, elle peut entraîner des complications pulmonaires.
Lors de contact avec une personne malade, une vaccination dans un délai de trois jours permet souvent de se protéger contre la varicelle.
Les personnes immunodéprimées ou en cours de greffe d'organe doivent être particulièrement vigilantes, tout comme les femmes qui ont un projet de grossesse. Dans ces derniers cas, un vaccin est recommandé par l'Institut de Veille Sanitaire.