Hervé Ghesquière dans le 19/20 de Basse-Normandie

Notre confrère de France 3, ancien otage en Afghanistan est membre du jury du Prix Bayeux des correspondants de guerre.

Vendredi soir, Hervé Ghesquière était l'invité de notre 19/20 en direct de Bayeux.

Notre confrère va "à peu près bien" selon ses propres mots après 547 jours de détention en Afghanistan aux côtés de Stéphane Taponier. Une longue épreuve dont il se remet "avec des hauts et des bas".

Il est animé en tout cas  d'une envie farouche de reprendre le travail et de retourner sur le terrain. Au reste, il prépare en ce moment même une émission spéciale sur l'Afghanistan qui sera diffusée sur France 3 le 23 novembre.

Pour lui, être membre du jury du 18ème Prix Bayeux des correpondants de guerre est "un honneur", même s'il reconnaît qu'il est difficile de juger le travail de ses confrères, tant les reportages sont de qualité. Des reportages qui lui permettent de découvrir le Printemps Arabe (qui a démarré pendant sa captivité) auquel de nombreux reportages sont consacrés cette année.

Etre à Bayeux, c'est aussi rencontrer des lycéens pour leur parler de son métier. Un métier "compliqué et dangereux" dit-il, où les choses ne sont jamais tranchées et où on voit les lignes bouger, les conflits actuels relevant plus de la guérilla que de la guerre classique, avec tous les risques que cela comporte pour les reporters de guerre. Au passage, Hervé Ghesquière rappelle qu'il n'a pris aucun risque inutile lorsqu'il a été pris en otage.

Etre à Bayeux, c'est aussi mesurer non sans une certaine stupéfaction l'incroyable mobilisation qui s'est manifestée pour réclamer sa libération et celle de Stéphane Taponier. En juin 2010, Bayeux a été la première ville en France à se mobiliser pour la libération de nos confrères.

Hervé Ghesquière, sorti de l'enfer, a toujours une "pensée sincère" pour les autres otages toujours retenus dans le monde.

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