L'usine de Condé-sur-Noireau, victime d'une fausse alerte à la bombe ce jeudi, doit fermer en 2013.
Et les représentants du personnel ont appris dans l'après-midi de ce jeudi que le responsable mondial de la branche frictions d'Honeywell, Adriano Palma, serait présent à ce CCE extraordinaire. La dernière fois qu'il est venu, c'était pour annoncer la fermeture, le 19 octobre dernier.
Autant dire que les salariés sont tendus entre des négociations qui se passent mal et la plaisanterie douteuse dont ils ont été victimes ce jeudi.
Comme nous l'annoncions tout à l'heure sur ce site, l'usine a dû être évacuée une partie de la journée à la suite d'une fausse alerte à la bombe survenue dans la matinée.
Près de 150 personnes ont été évacuées vers 9H00, la société ayant reçu un appel anonyme affirmant que "plusieurs bombes allaient exploser sur le site au cours de la journée", selon une source proche de l'enquête.
Finalement, le personnel a pu regagner l'usine vers 15H00, après que les démineurs ont passé les locaux au peigne fin sans rien trouver.
"Les salariés se sont retrouvés dehors dans la neige par moins 10 degrés", a déclaré
Thierry Hébert, délégué FO qui désapprouve cette "mauvaise blague". La mairie de Condé-sur-Noireau précise qu'on leur a ouvert un gymnase pour qu'ils soient à l'abri du froid.
L'usine de plaquettes de freins emploie 325 salariés au total. Une rencontre entre syndicats et personnel était également prévue ce jeudi pour échanger sur la situation de l'entreprise et définir les actions à mener.
Le groupe américain emploie 3 650 personnes sur 30 sites en France.