Le Laboratoire Départemental du Calvados analyse les naissains d'huîtres avant leur mise en culture dans les parcs
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En introduisant de jeunes huîtres saines, les ostréiculteurs espèrent mieux comprendre l'origine de la mortalité qui décime les parcs depuis 2008. Lors de la première année de culture, le taux de perte peut atteindre 80 % de la population.
Depuis quelques semaines, les chercheurs du Laboratoire Départemental du Calvados tentent de convaincre les ostréiculteurs de procéder à des tests avant l'introduction du naissains dans les parcs.
Le Laboratoire Duncombe, déjà
connu pour avoir remis en cause les connaissances scientifiques sur le virus, vient de mettre au point une technique qui permet de déceler rapidement la présence du virus. Après l'extraction de l'ADN de l'huître, les chercheurs sont en mesure de quantifier la charge virale en deux heures. Ce délai bref "permet à l'ostréiculteur de savoir s'il peut ou non mettre le naissain à l'eau dans l'après-midi" explique Maryline Houssin, chef de service Recherche et Developpement Microbiologie au Laboratoire Franck Duncombe.
"Aujourd'hui, les gens jouent au poker, déplore Marc Vivier, ostréiculteur dans la baie des Veys. Ils ensemencent, ce qui représentent une somme d'argent. Et ils constatent : ça a crevé, ça n'a pas crevé... Là, on essaye de mieux comprendre le phénomène. Si on est sûr qu'on met un naissain sain dans les parcs, on pourra déjà dire que l'herpès-virus ne vient pas des naissains qu'on importe".
Le reportage d'Erwan de Miniac et Lucie Denechaud :
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