La mécanique qui a conduit à l'assassinat de Daniel Pearl et à l'affaire Karachi sont les mêmes selon le juge Trévidic.
Un attentat à la bombe d'un côté et une décapitation de l'autre. Un point commun : le non respect d'un contrat d'armement par un pays occidental avec le Pakistan.
Daniel Pearl et les morts de l'attentat de Karachi seraient les victimes expiatoires d'une vendetta. Une vendetta menée sous des airs d'actes de terrorisme islamiste par les services secerets pakistanais ( ISI). Le juge Trévidic a demandé à la justice américaine de questionner Omar Cheikh , présumé responsable de l'enlèvement de Daniel Pearl, actuellement emprisonné à Guantanamo, pour vérifier ses intuitions.
Selon le Parisien,"Au moment du rapt du journaliste, ses ravisseurs avaient envoyé deux e-mails aux autorités américaines. Parmi les conditions posées à la libération de leur otage figurait l’exécution du contrat sur la livraison des F-16 ou, à défaut, « le remboursement avec intérêts du paiement effectué par le Pakistan pour les avions ».
Pour Daniel Pearl, c’est donc un accord portant sur la livraison d’avions F-16, signé en 1990 avec les Etats-Unis qui est en cause
En France, pour les salariés de la DCN, dont onze ont été tués dans l’attentat, il s’agit du contrat Agosta, conclu avec la France en 1994 et portant sur la livraison de sous-marins. A chaque fois le non-versement de commissions aurait causé la mort de victimes innocentes.
Le juge Marc Trévidic devait faire partager son analyse aux familles des victimes cette après-midi à Paris.
Karachi : Daniel Pearl même combat par france3bassenormandie_845