La députée europénne Estelle Grelier plaide pour que cette aide soit versée aux ex-salariés de l'entreprise.
Le Parlement européen vient d'approuver le versement d'une aide de 24,5 millions d'euros d'aides à Renault. Cette aide pourrait servir en partie à financer les 3.500 départs volontaires en 2009. Toutefois, la député européenne socialiste de Fécamp Estelle Grelier a voté contre.
Voici sa requête « le Parlement européen demande à Renault et à l'Etat français de s'engager formellement à prendre les mesures juridiques et financières nécessaires pour restaurer l'ensemble des droits et prestations de retraite, tout en leur octroyant une exemption de travail dans des conditions équivalentes, aux travailleurs dont les prestations de retraite ont été affectées par les réformes des retraites qui sont entrées en vigueur après leur licenciement ».
Un amendement qui a été rejeté.
On rappelle que parmi ces départs volontaires, certains ont été effectués avant la réforme des retraites. Et aujourd'hui, des salariés se retrouvent au chômage sans pouvoir toucher de retraites faute d'années de cotisation suffisantes.