A Sotteville lès Rouen, les parents du jeune homme mort à 30 ans se sentent délaissés par les Autorités
Ce lundi 14 mai, la famille d'Imad doit être reçue par le Juge d'Instruction chargée de l'enquête sur les assassinats de Toulouse et Montauban. Selon leur avocat du barreau de Rouen, Maitre Mouhou, "aucune pièce, aucune image ne peut être classée secret-défense".
Imad Ibn Ziaten, un sottevillais, est la première des victimes de Mohamed Merah. Ce parachutiste du Régiment de Francazal avait été piégé dans un guet-apens le 11 mars. Il avait mis en vente sa moto sur internet, avec une précision, son état militaire.
Le tueur lui a donné rendez-vous, pour l'abattre. Imad était alors en civil.
La famille de ce jeune homme qui s'était engagé pour la France demande que soit reconnue ce lien direct entre son état de militaire et sa mort. Or, l'Armée ne reconnait pas pour l'instant la mort en service actif.
Un Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d'autres infractions existe en France.
Le nouveau Président de la République est interpellé par la famille d'Imad.
Un reportage de France 3 Midi-Pyrénées et France 3 Haute Normandie