Ils tentent d'en empêcher l'abattage. Le campement s'organise.
Pendant toute la journée de jeudi, les anti-THT et les gendarmes ont joué au chat et à la souris. (lire ici le récit de la journée de jeudi). Les géomètres ont effectué le piquetage à l'emplacement de deux futurs pylônes au Chefresne.
Ce vendredi matin, les militants sont allés s'interposer sur un chantier d'élagage dans la commune voisine de Montabot. En fin de matinée, un huissier est venu constater la présence des manifestants. Il est reparti sans faire de commentaire selon le réçit de notre reporter présent sur place.
Au Chefresne, le campement s'organise dans le bois où une trentaine d'arbres doivent être abattus afin de permettre le passage de la future ligne à Très Haute Tension (THT). Douze militants ont passé la nuit dans des hamacs accrochés aux branches. Le maire, Jean-Claude Bossard (notre photo) s'est rendu sur place pour rencontrer les manifestants qui continuent à arriver discrètement, en petit nombre, de tout l'ouest de la France.
La commune est depuis l'origine un haut lieu d'opposition à ce projet de construction de ligne THT. Le maire a même pris un arrêté municipal en interdisant le passage à moins de 500 mètres des habitations et à moins de 350 mètres des bâtiments d'élevage. "Cet arrêté n'a jamais été attaqué. Cela n'empêche pas RTE de continuer. La ligne doit même passer à 350 mètres du temple protestants qui est protégé par la règlementation sur les monuments historiques," constate-t-il, dépité.