Seuls sept d'entre eux ont pu être sauvés suite à l'appel de la société normande de protection des animaux.
Cette fois, plus d'espoir. Les daims de l'école de police de Oissel ont été abattus. Seuls sept d'entre eux ont pu être sauvés. La trentaine restante, qui circulait encore librement sur le site de l'école, a désormais disparu. Officiellement, aucune solution de placement n'a pu être trouvée afin de leur éviter cette issue fatale.
Ces daims avaient été introduits dans le domaine en 1998 par le directeur de l'école de police. Mais les contraintes étaient devenues trop lourdes... L'Office national de la Chasse et de la Faune Sauvage demandait que ces daims soient bagués, que la forêt soit clôturée pour prévenir les accidents de la route et que les naissances soient contrôlées.
La mobilisation de la société normande de protection des animaux pour leur trouver un refuge n'y aura donc rien fait... Dans une lettre ouverte adressée au Préfet de Seine-Maritime, Brigitte Bardot se dit profondément indignée. "Cet acte barbare a été effectué par des chasseurs qui ont, ainsi, pu faire un carton sur des animaux sauvages plutôt inhabituels", déclare-t-elle.