Les interrogations de la filière pêche

Elle a tenu ses assises mercredi à Paris, dans un contexte de déclin.

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Un rappel: avec 3.430 kilomètres de côtes, la France métropolitaine possède le plus grand littoral d'Europe (et du monde avec les Dom-Tom).

Mais le déficit commercial de la filière est estimé à plus de 3 milliards d'euros. La France doit importer aujourd'hui 80% de sa consommation de poissons, crustacés, et coquillages.


 


La consommation moyenne annuelle par habitant est passée en 15 ans de 28 kilos à 35 kilos.
Globalement la pêche française a perdu 100.000 tonnes en 10 ans. Avec près de 10% des captures communautaires, elle occupe le 4ème rang de l'Union européenne.

En 2009/2010, les volumes débarqués sous criées ont été estimés à près de 700.000 tonnes. Les deux-tiers des débarquements sont effectués dans les ports de Bretagne, Nord-Pas-de-Calais et Basse-Normandie.

Avec une moyenne de 10 % du volume nationale, la Basse-Normandie représente la 3e région de production en France.


Près de 5.000 bateaux composent la flottille de pêche, un chiffre divisé par 2 en 20 ans.

La volonté ferme de Bruxelles de restreindre le nombre de bateaux dans les différents ports en Europe et la politique commune des pêches est vécue comme un frein
économique pour une flotte vieillissante, de 25 à même 30 ans parfois, plombée par la forte consommation de carburant à un moment où les prix du gasoil ont été multipliés par 3.
Quelque 23.000 marins sont employés sur les navires français, dont 88% en métropole.

Près des deux-tiers des marins-pêcheurs oeuvrent dans la "petite pêche" ne s'absentant pas plus de 24 heures du port.

Notre pays est aussi  le premier et presque seul producteur d'huitres dans l'Union Européenne, et la Basse-Normandie est le plus grand bassin conchylicole français.
 



 

La pêche en Basse-Normandie

Les chiffres clés:

    Une flottille artisanale de 2 000 marins-pêcheurs
   520 navires (2/3 dans le département de la Manche)
   3/4 des bateaux sont inférieurs à 12 mètres
    Production = 50 à 60 000 tonnes de pêche fraîche (2e région)
    Chiffre d’affaires = 100 millions d’euros

    Les coquillages représentent la moitié des captures (Granville, 1er port coquillier     français)

    3 criées régionales à Cherbourg, Granville et Port en Bessin

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