Le meurtrier présumé de madame Broult a été mis en examen pour "vol avec violence ayant entraîné la mort".
Il risque la prison à perpétuité.
Confondu par son ADN, l'homme, qui était sans profession en France et disait être avocat au Maroc, a expliqué avoir été "surpris" par sa belle-mère et s'être "emparé d'une bûche dans la cheminée" pour frapper la victime âgée de 72 ans.
Les faits remontent au 9 décembre dernier.
Lors de ses aveux, ce Marocain de 34 ans, qui avait déjà volé à plusieurs reprises des petites sommes à son beau-père, a "expliqué avoir agi dans la panique", a indiqué Catherine Denis, procureur de la République de Caen, lors d'une conférence de presse.
La bûche et le coffre-fort que le mari de la victime, un magnétiseur très réputé, avait récemment acquis à la suite des premiers vols, ont été retrouvés à proximité de la maison peu après le drame, mais pas les 20 000 euros contenus dans le coffre, selon son propriétaire.
L'ADN relevé sur ces objets correspond à celui du gendre, prélevé mardi matin lors de son arrestation à son domicile à Caen, a indiqué le parquet.
L'homme, sans casier judiciaire, qui avait épousé la fille du magnétiseur et de la victime, vivait "en partie" de l'argent volé à son beau-père, a ajouté Mme Denis.
Il "avait une double vie", a ajouté la procureur, précisant qu'il avait une relation extra-conjugale au Maroc.
Très renommé, même au-delà des frontières françaises, le magnétiseur, qui "de par sa profession encaisse essentiellement en espèces", a repris son activité de radiesthésiste. Il avait été vite disculpé par les enquêteurs après la mort de son épouse.