La commune de l'Orne proteste contre des normes trop contraignantes.
L'usine PCAS classée Seveso fait actuellement l'objet d'une étude. Une centaine de riverains découvrent avec amertume les mesures restrictives de ce plan.
Cette entreprise de 270 salariés fabrique des produits chimiques de synthèse. Classée Seveso (la directive européenne de prévention des risques industriels majeurs), PCAS tombe sous le coup d'un plan de protection des risques technologiques.
Ce PPRT touche 680 sites en France, il est la conséquence de la catastrophe d'AZF, à Toulouse, en 2001.
Le périmètre de sécurité autour de l'usine:
A Couterne, la population (un millier d'habitants environ) découvre avec consternation le contenu du plan: les permis de construire devraient être plus difficiles à obtenir, les commerces et entreprises qui reçoivent du public devraient installer des sas de confinement à leur charge.
Une enquête publique sera lancée en septembre, en attendant une association de défense de la zone des riverains a vu le jour.
A Couterne, le reportage de Damien Mignau et Jean-Pierre Bonnefon:
Couterne se mobilise contre un plan de précaution par france3bassenormandie_845