Ils décrivent la panique et l'absence d'organisation pour l'évacuation du bateau de croisière
Naufrage en Italie : le retour d'une rescapée
Joëlle travaille à Rouen et habite dans la Somme à Abbeville. Elle fait partie des passagers du paquebot de croisière qui s'est échoué sur la côte Toscane vendredi 13 janvier. Son mari la retrouve avec émotion, lui n'avait pu partir à cause d'un problème de dos
Ce lundi soir, 2 couples français manquent toujours selon les sauveteurs. Les recherches ont repris en Méditerranée et dans la gigantesque épave du paquebot. Au moins 6 personnes sont mortes dans le naufrage. Impossible de savoir combien de haut-normands avaient pris part à la croisière.
"Des scènes de cohue inimaginables, des bagarres à n'en plus finir et tout le monde qui glissait" raconte un passager haut-normand
Joëlle qui travaile à Rouen et habite dans la Somme a pu retrouver son mari qui n'avait pas pu faire la croisière à cause d'un problème de santé. Pour elle " l'équipage a brillé par son absence".
Au moment du naufrage, ce vendredi 13 à 21 heures, un couple de rouennais, Jeanine et Gérard, assistaient à un spectacle dans le théâtre du paquebot. Ils ont vu le rideau s'agiter, c'était le début d'une nuit de cauchemar. Trois heures à chercher une issue, ramper, descendre une echelle de corde. Les deux retraités ont pu sauter dans un radeau.
Aujourd'hui, ils expliquent qu'ils ignoraient être si près du rivage, ils se pensaient en pleine mer. C'est ce qui a accru la panique selon eux.Trois mille deux-cents passagers se sont retrouvés perdus dans les coursives cherchant l'aide des mille membres d'équipages.
Ce soir, la CGT des marins du Grand Ouest dénonce l'emploi d' "équipages à bas coût". Selon ce syndicat, il y avait des marins de 20 nationalités à bord du "Costa Concordia", "l'équipage était incapable de gérer une situation de crise"
Voir les reportages (M. du Mesnil-Adelée, J. Bègue, M. Roussel, J.P Delance), cliquer sur les vidéos