Apres négociations PS- EELV pour trouver un accord de programme d'ici la mi-novembre
Hier à Paris, lors de la réunion destinée à mettre sur pied un accord en vue de la campagne présidentielle, la question du nucléaire et de sa sortie n'a pas été résolue.
Le chantier à Flamanville est l'une des pierres d'achoppement de l'entente cordiale recherchée par les écologistes et les socialistes.
Pour Europe Ecologie-les Verts, le sujet est vite balayé: il s'agit d'arrêter tout simplement le chantier du réacteur 3è génération à Flamanville. Leur but, c'est une sortie du nucléaire rapide.
De ce fait, l'EPR est leur ennemi numéro 1: sa mise en service prolongerait le nucléaire jusqu'en 2070.
François Hollande
Du côté du parti socialiste, l'avis est moins tranché. François Hollande ne souhaite pas abandonner l'une des dernières industries françaises exportables.
Le contexte de Fukushima a ravivé l'intérêt de pays comme les Etats-Unis ou la Chine pour l'EPR. Mais les réacteurs low-cost fabriqués en Corée du Sud n'offrent pas les garanties de sécurité désormais exigées, d'où un regain d'intérêt pour la solution française.
Eva Joly
Le PS envisage de ce fait une sortie du nucléaire partielle et surtout en douceur :
Il s'agit de faire baisser la part de l'énergie nuclaire de 75 à 50% d'ici 2025. Les écologistes avancent une part de 40%. Sur ce point, les négociations semblent donc avancer.
Si les deux partenaires parviennent à un accord, il devrait être signé d'ici le 19 novembre.