Une réunion avait lieu hier au ministère du travail entre le groupe Hersant et un possible repreneur de Paris-Normandie.
Autour de la table du ministre du travail Xavier Bertrand : le groupe Hersant Médias, pôle quotidiens normands, propriétaire de Paris-Normandie et le groupe belge Rossel, un des repreneurs déclarés.
Le but était d'étudier le dossier de reprise du groupe belge. Un dossier dans lequel le groupe Rossel dicte ses conditions selon les dires des syndicats et qui prévoit la suppression de 120 postes à Paris-Normandie et 270 à l'Union de Reims (un autre titre du groupe). Des conditions inacceptables pour Benoît Marin, membre du SNJ qui souhaite de vraies négociations.
"Pour l'instant le groupe Rossel impose ses conditions et mène les débats. Nous sommes inquiets du niveau d'exigence du groupe Rossel."
Les représentants du personnel de Paris-Normandie sont pourtant confiants : une solution sera trouvée pour assurer la pérennité du groupe, mais pour cela il faudra se revoir. Hier les discussions n'ont pas été suffisantes pour trouver un accord.
Prochaine réunion le 24 mai, les délégués du personnel tenteront de faire accepter des mesures d'accompagnements globales pour sortir les titres de presse de la crise.