Après avoir triomphé en Challenge Cup, les havraises se dirigent vers un avenir incertain.
La victoire, le week-end dernier en finale de la Challenge Cup, est l’épilogue réussi d’une saison complexe. Le HAC apporte au sport collectif havrais la première coupe d'Europe. Le club traverse une période de transition. Une transition à plusieurs niveaux.
Le premier volet concerne les finances. Economiquement, le club connait quelques difficultés. Après être passé devant la commission nationale de contrôle et de gestion (CNCG) samedi matin, le président Jean-Louis Tetrel a assuré la présence du club en première division.
Le club ciel et marine doit résorber 60 000 € d’ici décembre, avant une nouvelle somme de 40 000 € à la fin du mois de juin. Le maire du Havre, Edouard Philippe, a par ailleurs annoncé lundi que la ville ne « laisserait pas tomber le HAC handball ».
De nombreuses joueuses vont partir : Paule Beaudoin à Metz, Nelly Alberto et Livia Martins à Fleury, Maakan Tounkara fait une pause à sa carrière. Et pour l’heure, peu de pistes sont évoquées pour remplacer les championnes d’Europe. Sans parler du départ de l’entraîneur emblématique, Frédéric Bougeant, ainsi que les nombreux changements à la tête du club.
Ces nombreux élément peuvent être un facteur de doute pour les futurs résultats du HAC, d'autant que les résultats nationaux ont été décevants cette saison.
Quel avenir pour le Hac handball ? par France3Haute-Normandie