Un pédiatre retraité accusé de pédopornographie

Un sexagénaire a été reconnu coupable de pédopornographie au tribunal du Havre, mercredi après-midi.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'homme, âgé de 64 ans, était en possession de 37233 clichés représentant des mineurs dans des scènes à caractère sexuel. L'affaire date de 2008.

Le prévenu n'était autre que le pédiatre de l'hôpital de Fécamp. L'intéressé avait été identifié grâce à l'adresse IP de l'ordinateur de son épouse, médecin également. Il se rendait régulièrement sur des sites pédopornographiques allemands.

La police allemande avait alors transmis les informations à ses collègues français. Après surveillance du Service régional de police judiciaire de Rouen, l'information a été confirmée. Il a avoué avoir une addiction certaine aux images mettant en scène des mineurs, depuis 2000. Il a également déclaré ressentir une attirance sexuelle pour les enfants. (Visionnez le reportage de France 3 Haute-Normandie)

Un lourd passé

L'individu n'en était pas à ses premiers actes. Il y a dix ans, il aurait été un pédophile actif. Il n'a pu être jugé pour ces actes en raison de la prescription des faits.

Durant le procès, le séxagénaire est apparu très sûr de lui, possédant une intelligence certaine. Il a déclaré être en recherche constante d'esthétisme. Il a dit regretter ce qu'il a fait subir aux enfants par le passé, mais le fait de regarder des images n'était selon lui que du voyeurisme.

L'homme a été reconnu coupable, à l'issue d'un procès très éprouvant. La peine a été conforme aux réquisitions du procureur. Il a été condamné à 24 mois de prison, dont 20 avec sursis. L'homme avait déjà passé 4 mois en préventive. Il ne retournera donc pas en prison mais se voit interdire définitivement toutes activités en contact avec des mineurs. Il devra se rendre chaque semaine au commissariat, sous peine de voir son sursis révoqué. Il est dans l'obligation de continuer le suivi psychologique débuté il y a 4 ans. De plus, il devra verser 5000 euros de dommages et intérêts à l'ordre des médecins.

Sa femme, âgée de 58 ans, comparassait pour faux témoignage. Elle a été relaxée. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information