Journée mondiale de l’anosmie : sensibiliser dès le plus jeune âge à la perte de l’odorat

Ce dimanche 27 février est la journée mondiale de l’anosmie, la perte de l’odorat. L’association Anosmie.org a souhaité sensibiliser les plus jeunes à ce handicap méconnu qui touche une partie non-négligeable de la population.

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"A quoi sert l’odorat ?" Vaste question à laquelle beaucoup d’entre nous n’ont jamais réfléchi. Il faut dire qu’avant le Covid, rares sont ceux qui avaient perdu le goût et l’odorat. Depuis deux ans maintenant, ces expériences se multiplient.

"C’est un sens inné que nous avons totalement oublié. La pandémie nous l’a rappelé car nous avons encore beaucoup de Français qui en souffrent et qui ne l’ont pas retrouvé. Certains ne le retrouveront peut-être jamais", explique Jean-Michel Maillard, le président de l’association Anosmie.org. Avant de poursuivre : "Ce qu’on a remarqué surtout, c’est qu’il n’y avait pas de traitement. Il y a un vide médical, scientifique et sociétal autour de ce sens."

Environ 5 % de la population touchée 

Pourtant, une part non-négligeable de la population souffrirait d’anosmie (perte totale de l’odorat) ou d’hyposmie (perte partielle). Le CNRS chiffrait à 5 % la part de personnes affectées, une estimation à prendre avec précaution alors que les cas se sont multipliés depuis le début de la pandémie de Covid. Le dépistage est rare pour les troubles du goût et de l’odorat contrairement aux déficiences liées à la vue et l’ouïe qui sont désormais prises en charge très tôt.

Des ateliers de sensibilisation 

Afin de sensibiliser le plus grand nombre, l’association Anosmie.org, fondée il y a quatre ans et basée à Durcet dans l’Orne, a souhaité s’adresser aux plus petits. Vendredi 25 février, dans une classe de maternelle de l’école Sainte-Marie à Caen, des ateliers ont été organisés pendant lesquels le goût et l’odorat étaient sollicités. Une façon de mieux comprendre ces sens souvent ignorés. "On les connaît mais on ne s’en rend pas compte, affirme Caroline Bigot, la secrétaire générale de l'association. C’est uniquement quand on perd l’odorat que l’on comprend comment tout fonctionne." Avec l'épidémie de Covid, ce handicap sera alors sorti de l'ombre.

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