Le magazine du samedi : à la découverte des secrets du mont Canisy

Aujourd’hui la nature a repris ses droits sur le mont Canisy mais, il y a plus de 70 ans de cela, cet espace naturel qui domine Deauville et la Côte Fleurie résonnait du bruit des balles et des bottes. Les Allemands l’avaient choisi comme poste de surveillance de la baie de Seine.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Sur les hauteurs de Bénerville-sur-mer, le mont Canisy domine Deauville et la Côte Fleurie à plus de 110 mètres au-dessus de la Manche. Le mont Canisy est un espace naturel protégé où règne un silence d’or. Mais, sous la végétation, on peut encore apercevoir les traces du passé militaire de cet endroit.

Il y a plus de 70 ans, alors que la seconde Guerre mondiale fait rage en Europe, l’armée française fait de ce site de 27 hectares un site stratégique militaire muni d’un poste de commandement et d’une galerie souterraine de plus de 250 mètres de long.

Le site est utilisé comme point de surveillance de la côte dès 1941. "Le but était de protéger la baie de Seine […] C’est un endroit stratégique qui permet de protéger l’entrée du port du Havre, l’entrée du chenal qui mène jusqu’à Rouen et également les ports de Honfleur et de Deauville", explique Frédérick Verbauwhede, président de l'association les Amis du Mont Canisy.

À 15m sous terre, une galerie de plus de 250m

Les Allemands organisent une protection renforcée du site à l’aide de bunkers et des postes de tirs. Mais l’ouvrage le plus impressionnant se trouve à 15 mètres sous le niveau du sol : une galerie de plus de 250 mètres de long qui va servir d’abris aux troupes et permettre d’alimenter en munitions les postes de tirs.

"Il est fort probable que le 6 juin [1944 NDLR] a mis un terme à ce chantier", estime Frédérick Verbauwhede. Dans les semaines qui suivent le débarquement, les Allemands résistent aux bombes des forces alliées qui pilonnent leurs positions,  mais finissent par abandonner le secteur le 22 août 1944.

Un reportage de Thierry Cléon et Carole Lefrançois.

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information