Réunis à Occagnes dans l'Orne, les JA de Bretagne, Normandie et Pays de Loire ont annoncé qu'ils pourraient de nouveau mener des actions coup de poing dés le 21 juillet s'ils n'obtiennent pas de prix rémunérateurs.
Depuis plusieurs semaines, la colère ne cesse de monter dans le monde agricole et les manifestations se multiplient. Dans la nuit de dimanche à lundi, les préfectures ont comptabilisé plus de 190 actions sur la Grand Ouest. Le syndicat des Jeunes Agriculteurs (JA) en revendiquent lui 300 et 1300 adhérents mobilisés. En Basse-Normandie, plusieurs tonnes de déchets avaient été déversés devant des centres commerciaux à Mondeville ou Bayeux. La nuit suivante, c'est une trentaine de feux qui ont été allumés dans la Manche en signe de protestation.
Au coeur de la crise, la question des prix jugés peu rémunérateurs par plusieurs filières (viande porcine, bovine, lait) qui estiment vendre à perte. Lors d'une conférence de presse donnée ce mercredi à Occagnes dans l'Orne, les représentants JA des régions Bretagne, Basse et Haute-Normandie et Pays de Loire ont lancé un ultimatum aux grandes surfaces, aux transformateurs et à l'Etat. Ils menacent de reprendre leurs actions coup de poing le mercredi 1er juillet s'ils n'obtiennent pas des prix rémunérateurs. "Ce sera le feu d'artifice avant l'heure, on est au point de non-retour ", a prévenu Matthieu Lenoir, président des JA des Pays de la Loire.
Les responsables des JA présents ce mercredi dans l'Orne ont également annoncé que les agriculteurs des des régions Poitou-Charentes
et Nord allaient les rejoindre dans leurs actions