La Haute et la Basse-Normandie étaient aux côté de l'Ile-de-France, ce mardi, pour annoncer le lancement de la phase d'étude dans le dossier LNPN. Tout le monde s'est félicité des 3 premiers tronçons présentés : aucun ne concerne la Basse-Normandie et rien d'autres ne sera étudié avant 2030.
Ils étaient pressés de démontrer qu'il n' y a pas de retard. Alors que le dossier est très complexe, il est parfois difficile de tenir le timing. Après les concertations publiques, une phase d'étude va donc commencer.
Des études qui vont permettre de définir les zones de passages du futur tracé de la Ligne-Nouvelle-Paris-Normandie : une délimitation précise à 1 ou 3 km près.
La priorité est mise sur le réseau francilien et Haut-Normand : la Basse-Normandie ne bénéficiera d'aucune portion avant bien longtemps. En effet, en l'état actuel des choses, cette première phase va concerner un territoire qui n'est pas le sien, et sa réalisation va mobiliser tous les fonds jusqu'au 2030.
Les secteurs prioritaires sont : Paris-Mantes, Mantes-Evreux, et Rouen-Yvetot avec la nouvelle gare de Rouen.
La Basse-Normandie figure pourtant bien parmi les partenaires financiers, et elle à égalité avec les deux autres, à la part région qui est d'un tiers. égalité avec les autres. Et la facture globale pour ces études préalables à l’enquête d’utilité publique s'élève à 98 millions d’euros, soit plus de 10 millions d'euros pour la Basse-Normandie.
La conférence de presse, ce matin à Paris, en présence de Pierre Mouraret, chargé des transport en Basse-Normandie et Nicolas Mayer-Rossignol, président de la Région Haute-Normandie, tête de liste PS pour la grande Région aux élections de décembre prochain :