Le skipper d'un voilier était tombé à la mer, mais il portait son équipement de survie. L'hélicoptère Caïman de la Marine Nationale l'a récupéré in-extremis peu après minuit. L'homme âgé de 68 ans a été hospitalisé à Cherbourg.
C'est un signal de détresse émis par une radio-balise de localisation qui a mis les secours en branle. Il était 23h40 quand le CROSS Jobourg a lancé un appel à tous les navires présents sur une zone située à l'ouest du redoutable Raz-Blanchard. Deux chasseurs de mines qui croisaient dans le secteurs engagent des recherches. Le canot tous-temps Mona-Rigolet de la station SNSM de Goury et l'hélicoptère Caïman de la Marine Nationale se mettent immédiatement en route.
La balise de détresse permet de donner une indication de localisation. Peu après minuit, les navires arrivés sur place repèrent des tirs de fusée de détresse. L'hélicoptère découvre un voilier échoué. Un plongeur est aussitôt déposé à bord, mais le bateau est vide de tout occupant. La coque apparaît très endommagée. Les recherches reprennent. Un radeau de survie est aperçu quelques instants plus tard, vide.
Un endroit dangereux, un sauvetage in-extremis
[#Sauvetage] in extremis cette nuit dans le Raz Blanchard avec des moyens de la @MarineNationale et de la @SauveteursenMer. Pour en savoir plus : https://t.co/4YlFR5Qtyo pic.twitter.com/LR0E3pNLS3
— PREMAR Manche (@premarmanche) 16 octobre 2018
L'hélicoptère finit par repérer un homme à la mer. Il s'agit du skipper de l'Entropie qui est maintenu à la surface de l'eau par son équipement de survie. Il est hélitreuillé et ramené sur la terre ferme, à Cherbourg, où les pompiers le prennent en charge pour le conduire à l'hôpital.
La préfecture maritime rappelle que la navigation dans le Raz Blanchard de nuit, y compris pour un skipper expérimenté reste dangereuse". Fort heureusement, toutes les conditions étaient réunies pour que le marin puisse être sauvé. Et c'est presque miraculeux : "Ce sauvetage réussi est dû entre autres à l’équipement de sécurité porté par le skipper et aussi à la présence de navires de la Marine nationale en transit dans la zone, combinée à l’intervention rapide des moyens nautiques et aériens de sauvetage et à une part notable de chance. Enfin, les conditions météorologiques relativement bonnes et le courant moindre ont permis ce sauvetage in extremis.".