Le crime de la femme sans tête va-t-il être élucidé un jour ?

Le mystère reste entier. Le 21 juin 1983, le corps dévêtu et décapité d'Antoinette Lenepveu est découvert le long de la Divette, sur la commune de La Glacerie, aux portes de Cherbourg (50). Les investigations minutieuses menées pendant de longues années n'ont rien donné. Quarante ans après les faits, le pôle consacré aux crimes non élucidés de Nanterre relance l'enquête.

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Le mystère de la femme sans tête va-t-il être élucidé un jour ? Le 21 juin 1983, le corps dévêtu et décapité d'Antoinette Lenepveu est découvert le long de la Divette, sur la commune de La Glacerie, aux portes de Cherbourg (50).

Quelques heures plus tard, la tête de la victime est retrouvée, non loin de la maison, dans un dépôt désaffecté de la SNCF.

L'affaire fait grand bruit à l'époque. Le crime sauvage inquiète dans le voisinage. La maison de la victime a visiblement été fouillée, et des traces de sang semblent accréditer la thèse, qu'Antoinette Lenepveu a subi des tortures pour avouer quelque chose.

À l'époque, plusieurs hypothèses ont été creusées par les enquêteurs. On a parlé d'un groupe de jeunes qui habitait juste à côté du domicile de la victime, on a évoqué l'acte d'un schizophrène, puis on a imaginé un acte commis par deux personnes ou plusieurs individus, mais à chaque fois, cela n'a rien donné de concret.

Guy Mabire

Journaliste à la retraite qui a couvert l'affaire dans les années 80 pour La Presse de la Manche

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Le reportage réalisé le 22 juin 1983 à La Glacerie, après la découverte du corps d'Antoinette Lenepveu. ©INA

En 1983, les enquêteurs restent prudents sur la résolution rapide de l'affaire. L'avenir va leur donner raison. Malgré de multiples investigations, aucune piste n'aboutit. Les enquêteurs de la sûreté urbaine de Cherbourg et le SRPJ de Caen s'obstinent pendant des années, en vain. 

Le pôle "cold cases" se saisit du dossier

Depuis le mois de mai 2023, le pôle du Tribunal judiciaire de Nanterre (92), qui s'occupe des crimes sériels et non élucidés, a pris en charge l'affaire. La section de recherche du SRPJ de Caen a été saisi et devrait procéder dans les prochains mois à de nouvelles recherches.

Le pôle consacré aux crimes sériels et non élucidés du tribunal judiciaire de Nanterre effectue une sélection rigoureuse des affaires qui n'ont pas abouti. S'il rouvre ce dossier, c'est forcément qu'il y a de nouveaux éléments.

François Angevin

Chef de service au SRPJ de Caen

Une source d'espoir pour les proches d'Antoinette Lenepveu. Les moyens techniques et scientifiques, aujourd'hui à la disposition de la justice, permettront peut-être d'élucider enfin ce meurtre mystérieux. 

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