François Dourlen préfère en rire. Pas question pour lui de pousser la polémique mais quand même... Il n'y a rien d'agréable à se faire piquer son concept artistique et de se faire accuser en retour de plagiat ! Le débat fait rage sur internet et même la télé israélienne s'en est mêlée.
Ce jeune homme en Israël aurait pu se contenter d'imiter François Dourlen . Après tout poser une image dans un décors, c'est un passe temps comme un autre. On peut se prendre au jeu et proposer à son tour des tableaux tout aussi drôles, ou magiques.
François Dourlen lui-même aurait trouvé l'imitation sympathique : avoir un "copycat" c'est plutôt flatteur.
Sauf que Yahav Draizin a imaginé autre chose : piquer l'idée de François Dourlen puis la revendiquer (en Israël d'abord puis en France après) comme la sienne, en accusant le cherbourgeois de plagiat.
Sur des sites internet et dans des publications spécialisées dans l'art, celui-ci ne s'est pas gêné pour se présenter comme le père de ce concept (voir ci-dessous)
Pour découvrir l'ensemble des photos que cet "artiste" Israélien, Yahav Draizin, présente comme son idée originale, cliquer ci-dessous :
Mikeshake | Magazine | France
Idées créatives et initiatives décalées, inspiration et découvertes, Mikeshake propose une lecture originale du monde contemporain.
Une copie évidente de la technique "Dourlen" que voici - Une des dernières publication de François Dourlen pour Canal +
Revoir ici un article que France 3 Normandie lui avait consacré :
La polémique a pris de l'ampleur sur les réseaux sociaux, avec en Israël ce pseudo artiste copieur et en France, les fans de François Dourlen offusqués.
"Le plus incroyable c'est qu'une télé israélienne ces derniers jours m'a appelé pour que je débatte avec lui en direct, via une webcam", explique François Dourlen
A cette occasion l'artiste cherbourgeois a pu rappeler une évidence qui clôt tout débat : ses premières photos à lui datent de 2013. Celle de Yahav Draizin de 2015. Et il y a des preuves de publication évidente.
Aujourd'hui, François Dourlen est encore sous contrat avec Canal Plus. Il prépare d'ailleurs pour la chaîne un programme court qui sera diffusé bientôt via les réseaux sociaux.
Il est aussi employé pour la publicité :
Le prof de Cherbourg continue donc son petit bonhomme de chemin, avec succès et fait donc maintenant des émules. "Il faut le prendre du bon côté"', assure François Dourlen toujours aussi humble et sympathique.
Les journalistes israéliens lui ont expliqué que le plagiaire est en fait un pro de la pub et la com en recherche d'emploi. Il avait besoin de faire le buzz pour se faire connaître. Et c'est réussi.
On voit ici les photos de Yahav Draizin à la télé israélienne :