Des explorateurs nouvelle vague...Qui pratiquent l'urbex, contraction d'exploration urbaine d'endroits abandonnés en pleine ville. Le phénomène est planétaire. Illustration dans le Nord-Cotentin avec le groupe Tempus Fugit qui souhaite rester anonyme.
Des photos et des vidéos incroyables. Allez sur la page Facebook de Tempus Fugit pour vous en convaincre. Vous y découvrirez des endroits laissés à l'abandon: une ancienne chapelle, une prison et même une morgue!
Ces friches urbaines attirent les pratiquants de l'urbex, exploration urbaine clandestine. Ces "urbexeurs" filment leurs incursions et les publient sur les réseaux sociaux comme par exemple dans l’ancien hôpital maritime de Cherbourg-en-Cotentin ou encore dans une ancienne prison non localisable, filmée par Dam Urbex.
Juste des pas...sur les traces de l'Histoire
Chez les urbexeurs, il y a ceux qui cultivent la discrétion, qui ne laissent que quelques traces de pas pour signifier leur passage. Il arrive même que des urbexeurs découvrent des pépites comme cette lettre de 1940, découverte à Cherbourg-en-Cotentin " derrière le contre-fond d'habillage d'une vieille armoire. Cette lettre secrète raconte sur plusieurs mois les échanges entre une femme et son fiancé, devenu prisonnier de guerre dans un camp en Autriche, le Stalag XVII B."
L'urbex n'est pas une pratique autorisée mais elle a le mérite de laisser une trace de bâtiment comme l'énigmatique cité coloniale de Cherbourg, appelée à être prochainement détruite ou encore des galeries souterraines effrayantes " qui servait d’hôpital allemand en juillet 1943". Cette dernière exploration rentre dans la catégorie urbex des "cataphiles" ( visite des lieux souterrains). Il existe aussi les " toiturophiles". Les lieux visités sont alors presque toujours des toits, que ce soit de résidences, de grands immeubles (administrations, sites publics), d'églises ou de cathédrales