Il ne l'avait pas quitté depuis son arrivée en face de l 'Arsenal en 1858. Napoléon le Grand va descendre de son socle, en deux parties pour une nécessaire grande révision. Les explications à quelques jours du grand déménagement du symbole cherbourgeois.
Reportage de S Potay, C Duponchel, C Moschetti, F Hauville / Interviennent Thierry Barreau Directeur des affaires culturelles et Catherine Gentile adjointe à la culture de la villeSon bras est censé désigner d'un doigt pointé vers sa grande ennemie : la fière Albion. Légende urbaine qui a la vie dure, non son doigt désigne l'arsenal voulu par son neveu le petit Napoléon, troisième du nom.
Installée là depuis 1858, la guerre et la météo ont eu raison de la statue de l'Empereur. Elle va vivre plus de 100 jours une complète rénovation auprès d'un fondeur. Les 8 tonnes quitteront la rade en deux parties. Les 42 impacts de balles ne seront plus bientôt les stigmates de la dernière des guerres traversées par cette emblème de Cherbourg. C'est un empereur rajeuni, aussi fort qu'un Bonaparte qui devrait remonter sur son piédestal.