Construit en 1917, le hangar d'Ecausseville abritait des dirigeables chargés de torpiller les sous-marins allemands. L'association en charge de sa préservation veut l'inscrire au livre des records. Un moyen d'attirer du public et d'evntuels partenaires financiers.
Il faut le voir pour le croire. La découverte est toujours saisissante. En pleine campagne, une véritable cathédrale de béton, plus haute qu'un immeuble de huit étages et d'une longueur équivalente à sept terrains de tennis. Le hangar à dirigeables d'Ecausseville est l'unique survivant des 14 aérostations construites durant la première guerre mondiale. Construit en 1917, il abritait d'immenses dirigeables chargés de torpiller les sous-marins allemands.
Par la suite, et au gré de ses différents occupants, il servira de dépôt de munitions et de lieu de conception des ballons destinés aux essais des premières bombes H françaises. Le bâtiment et les terrains alentours sont vendus par la Marine nationale en 1998.
Depuis 2003, c'est une association qui assure l'entretien du lieu et la préservation de sa mémoire. La même année, le hangar a été classé aux monuments historiques. Il pourrait bientôt obtenir une autre distinction. L'association des amis du hangar à dirigeables d'Ecausseville a envoyé sa candidature au célèbre livre Guiness des records. "Aujourd'hui, ce hangar a besoin de restauration, a besoin de notoriété, il abesoin de sortir un peu de l'ombre et pour la restauration qu'on souhaite dans quelques temps, il est plus facile d'aller chercher des subventions avec un champion du monde qu'avec un champion local", explique Eric Guillemeau, président de l'association.
Ainsi, ce sont plus de deux millions d'euros qui sont nécessaires pour financer la rénovation de la toiture. De plus, une parrution dans le livre des records constituerait un bon coup de pub susceptible d'augmenter la fréquentation. La réponse est attendue cet été.
Reportage de Sylvain Rouil, Laïla Agorram et Claude Leloche
Intervenants:
- Eric Guillemeau, président de l'association des amis du hangar à dirigeables d'Ecausseville
- Alicia Dubost, chargée de mission