Le Manchois Allan Cahorel est passionné depuis son plus jeune âge par le funambulisme. Depuis deux ans, il effectue des traversées à des hauteurs vertigineuses avec sa slackline. Depuis quelques mois, il parcourt la France pour sensibiliser à la protection de l'environnement.
Depuis quelques mois, il sillonne en équilibre la France et ses paysages. À 24 ans, le Manchois Allan Cahorel, installe sa slackline (une sangle élastique de deux centimètres de largeur), au-dessus des cascades, rochers et montagnes pour effectuer des traversées vertigineuses, parfois à plusieurs centaines de mètres au-dessus du vide.
Il a déjà parcouru le Jura, les Alpes, les Vosges, la Bretagne ainsi que l'Italie et la Suisse. Accompagné d'un photographe, Nicolas Roucou, il capture ces moments pour les partager sur les réseaux sociaux.
Il explique : "On essaye de mettre en avant la beauté du patrimoine et on souhaite inspirer la découverte en partageant ces angles de vues qu'on n'a pas l'habitude de voir".
Marcher pour des associations
Allan Cahorel s'amuse parfois, lors de ses traversées, à jouer quelques notes de guitare. Comme au Cap d'Erquy (Côtes-d'Armor), perché à plus de 25 mètres du sol. Il partage en fait deux passions : le funambulisme et la musique. Il est aussi professeur de guitare dans la Manche.
Depuis peu, lors de ses traversées, il lui arrive de marcher pour représenter des associations en lien avec la protection de la faune et la flore comme l'ASPAS, C'est Assez et la LPO (Ligue de Protection des oiseaux). "Ça me tient très à cœur de participer à la préservation et à la protection de l'environnement", atteste le funambule. Pour la suite, il réfléchit à la possibilité de collecter des fonds pour ces associations lors de ses traversées.
Mes traversées en pleine nature, c'est comme un moment de méditation pour moi
Allan CahorelFunambule
De nouveaux projets à venir
Sa pratique s'oriente désormais davantage au milieu de la nature avec une recherche artistique et poétique. Les quelques expérimentations effectuées en "free solo", sans sécurité, c'est-à-dire détaché, sans ligne de vie, ne l'intéressent plus.
Lors de ses traversées, il ne ressent plus la "frustration", du départ, liée à "ses nombreuses chutes". Et si la peur de tomber est encore là, il ressent aussi un sentiment de "liberté" sur sa slackline, rattaché à sa longe, les bras en l'air, à la recherche de l'équilibre.
Pour la suite, de nombreux projets sont en réflexion. Dans ses pistes sportives, il y a par exemple l'envie de parcourir 1 km en équilibre, en pleine montagne. L'un de ses rêves serait aussi de marcher sur un fil entre deux montgolfières dans les airs. "Un projet qui va demander pas mal de temps", termine-t-il.