Habituellement organisé au printemps et prévu comme tel en 2021, le Festival des Papillons de Nuit vient d'annoncer un décalage à la fin de l'été. S'il peut se tenir, il aura lieu les 20, 21 et 22 août prochain sur le site de Saint-Laurent-de-Cuves, dans le Sud-Manche.
La vingtième édition du festival Les Papillons de Nuit se tiendra-t-elle un jour ? Unique certitude, elle n'aura pas lieu les 21, 22 et 23 mai prochain, comme initialement programmée. Compte tenu de la précarité du contexte sanitaire et de la foule d'incertitudes concernenant l'univers du spectacle, les organisateurs ont préféré se laisser du temps pour préparer comme il se doit cette édition anniversaire.
À quatre mois des traditionnelles dates de la Pentecôte, l’organisation d’un événement d’une telle ampleur en si peu de temps est malheureusement devenue incertaine en raison du contexte sanitaire.
Jauges, mesures sanitaires, respect des distanciations sociales, port du masque obligatoire, passeport vaccinal... De très nombreuses questions autour de la tenue des spectacles vivants n'ont toujous pas été tranchées. A l'heure actuelle, il n'y a toujours pas de protocole de réouverture des lieux de spectacles. Pour les bénévoles de ROC en Baie, "organiser le festival en août, c’est se laisser la possibilité de le faire dans de bonnes conditions".
Les billets de mai valables en août
Comme l'an dernier, les Papillons de Nuit décalent leur festival au mois d'août, en espérant qu'il puisse véritablement avoir lieu cette fois-ci, "pour ne pas revivre le traumatisme d'un été sans festival". En 2021, ce sera pour le week-end du 20, 21 et 22 août. Les billets achetés pour mai restent valables pour août. Pour toute question concernant la billetterie, les festivaliers peuvent envoyer un email à billetterie@papillonsdenuit.com.
Rendez-vous est donc pris pour "un week-end hors du temps, où l’on se retrouvera pour chanter, danser, rire, vibrer et aimer, ensemble à nouveau". Sans manquer de préciser qu'en 2022, le weekend de concert reprendrait ses dates printanières habituelles... si la situation sanitaire le permet, évidemment.