Le ministre de l'Ecologie François de Rugy a déclaré ce matin sur France Info que personne ne pouvait dire quand aurait lieu l'ouverture de l'EPR de Flamanville. Il a ajouté que cette ouverture et la fermeture de Fessenheim ne seraient vraisemblablement pas concomitantes.
Hier encore (mercredi 3 octobre), l'Autorité de sûreté nucléaire (l'ASN) demandait à EDF de se préparer à des travaux complexes sur l'EPR de Flamanville, à cause du problème de soudure du futur réacteur nucléaire.
Ce jeudi 4 octobre 2018, le ministre de l'Ecologie François de Rugy a déclaré sur France Info qu'on ignorait la date possible de l'ouverture de l'EPR de Flamanville. "À une époque, on a dit qu'on fermerait Fessenheim quand on ouvrirait l'EPR de Flamanville. Aujourd'hui, on est obligé d'envisager de ne pas faire les deux opérations en même temps", ajoute-t-il.
Personne ne peut dire aujourd'hui avec certitude quand l'EPR de Flamanville ouvrira, F. de Rugy
"À une époque, on a dit qu'on fermerait Fessenheim quand on ouvrirait l'EPR de Flamanville. Aujourd'hui, on est obligé d'envisager de ne pas faire les deux opérations en même temps", déclare le ministre de l'Ecologie François de Rugy.https://t.co/zkYU1RZS5M pic.twitter.com/H1S3kiEWJd
— franceinfo (@franceinfo) 4 octobre 2018
Le 25 juillet 2018, EDF annonçait un retard d'un an pour sur les travaux de l'EPR de Flamanville et un surcoût estimé à 400 millions d’euros. L'entreprise était contrainte de refaire une partie des soudures du réacteur de nouvelle génération.
La dérive budgétaire continue sur ce chantier débuté en 2007 qui devait coûter 3 milliards d’euros et la centrale démarrer en 2012.
EDF annonce le 25 juillet 2018 qu'au vu des problèmes de soudures rencontrés, le démarrage du réacteur ne pourrait avoir lieu avant la toute fin 2019, voire le premier trimestre 2020. Et le coût de construction passe de 10,5 à 10,9 milliards d’euros.