Mi-avril, un berger de la baie du Mont Saint-Michel alertait sur la mort de deux de ses brebis, dévorées en pleine nuit par un prédateur. Il évoquait la piste d'une attaque de loup. Jeudi 25 avril, la préfecture de la Manche a écarté la responsabilité de l'animal.
Le loup n'est vraisemblablement pas responsable de la mort de deux brebis en baie du Mont Saint-Michel. Mi-avril, un berger de Genêts (Manche) sonnait l'alerte après avoir retrouvé, à deux semaines d'intervalle, deux brebis de son cheptel mortes et en partie dévorées. Il évoquait la piste d'une attaque de loup.
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Des agents de l'Office français de la biodiversité (OFB) s'étaient rendus sur place pour mener des analyses. Ce jeudi 25 avril, la préfecture de la Manche informe que "la responsabilité du loup est écartée".
Un chien plutôt qu'un loup
"L’analyse révèle qu’il s’agit d’un chien, non d’un loup", complétait le service communication du préfet, mercredi 24 avril, dans les colonnes de La Presse de la Manche.
La préfecture indique par ailleurs qu'un troisième cas d'attaque de mouton a été enregistré par l'OFB depuis fin mars. "Pour le troisième, la cause du dommage est indéterminée, la responsabilité du loup paraît très peu probable", annonce-t-elle dans un communiqué.
"Des pièges photographiques, disposés par les services de l'OFB, resteront en place sur le terrain aussi longtemps que nécessaire", ajoute la préfecture, qui invite toute personne qui observerait un grand canidé ou une attaque de troupeau à faire un signalement à l'OFB à l'adresse mail sd50@ofb.gouv.fr.
La cartographie officielle de l'OFB ne reconnaît pas la présence régulière du loup en Normandie. Mais, selon l'Observatoire du loup, une association qui agit pour la reconnaissance de la présence de l'animal dans la région, au moins deux meutes seraient installées en Normandie, dont une dans la Manche.