La préfecture de la Manche lève ce jeudi 18 janvier, l'interdiction temporaire de la pêche, la récolte et de la commercialisation des huîtres de la zone de Saint-Vaast-la-Hougue. Tous les coquillages normands sont à nouveau autorisés à la vente et comestibles.
L'ensemble des huîtres produites en Normandie ne sont plus impropres à la consommation. Contaminés par le norovirus fin décembre, les coquillages de certains parcs du Calvados et de la Manche avaient été "mis en quarantaine". 28 jours après la récolte des spécimens incriminés, délai réglementaire pour éliminer le virus, les autorités viennent de lever leur interdiction de ramassage et de commercialisation, d'abord dans le Calvados avant-hier, puis dans la Manche ce jeudi 18 janvier.
Outre les huîtres, il est désormais possible de récolter, transférer et commercialiser les moules, les coquilles Saint-Jacques, les pétoncles et autres coquillages provenant de la zone de Saint-Vaast-la-Hougue.
La moitié de la production ostréicole de Normandie
Au sortir du réveillon de Noël, des cas de toxi-infections alimentaires collectives avaient été identifiés à cause de coquillages provenant des parcs de Grandcamp-Maisy et Gefosse-Fontenay (14), puis de celui de Saint-Vaast-la-Hougue (50). En revanche, aucune autre zone d'exploitation n'avait été impactée par le virus, notamment sur le littoral ouest de la Manche.
Cette autorisation de reprise de l'activité est un soulagement pour les ostréiculteurs touchés, même si ces trois semaines d'interdiction ont plombé les finances, dans une période de fêtes primordiale pour les ventes. Les trois parcs suspendus provisoirement représentent "environ 10 à 12 000 tonnes par an sur un total de 25 000 tonnes produites en Normandie", avait rappelé Thierry Hélie, président du comité de conchyliculture de Normandie, à l'époque des faits.