La Normandie met à l’honneur l’œuvre de Fernand Léger, artiste originaire d’Argentan connu pour ses peintures mais qui aura tout au long de sa vie posé son talent sur de multiples supports.
Deux expositions, au Musée des Beaux Arts de Saint-Lô et au Musée Richard Anacréon de Granville, révèlent deux facettes de l’artiste.
La première à Saint-Lô expose ses créations liées à l’architecture. Dans le cercle de connaissances de Fernand Léger on trouve des designers comme Charlotte Perriand et des architectes comme Le Corbusier. On ne compte plus les œuvres monumentales qui orneront les « surfaces mortes » des bâtiments, jusqu’à cette fresque qui habille le fronton de l’hôpital mémorial de Saint-Lô commandée par l’architecte Paul Nelson.
A Granville c’est l’écrivain qui prend la main. Au travers de sa correspondance privée pendant la Grande Guerre et avec la collaboration de son ami Blaise Cendrars, combattant lui aussi, dont il illustrera les œuvres.
Fernand Léger sera aussi l’illustrateur de nombreux carnets de voyage et d’œuvres majeures comme le poème de Paul Eluard « Liberté ».
Il fut le professeur de sa dernière épouse Nadia Khodossievitch-Léger, dont on peut découvrir les œuvres à l’Espace des Dominicaines à Pont-l’Evèque jusqu’au 16 septembre.
Les expositions de Saint-Lô et Granville sont à voir jusqu’au 21 octobre.
Granville, Saint-Lô et Pont-l’Evèque, un beau parcours pour découvrir un des plus grands artistes du vingtième siècle.