Ce lundi matin, chez nos confrères de BFM TV, le Normand Stéphane Travert avait déclaré vouloir revenir sur la législation interdisant, sauf dérogation, les insecticides de la famille des néonicotinoïdes. Edouard Philippe a tranché en faveur de Nicolas Hulot, ministre de l'environnement.
Le Premier ministre Edouard Philippe a donné raison lundi au ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot aux dépens de son collègue de l'Agriculture Stéphane Travert et confirmé l'interdiction des insecticides "tueurs d'abeilles", tranchant le premier désaccord public au sein du nouveau gouvernement.
"Le gouvernement a décidé de ne pas revenir sur les dispositions de la loi de 2016. Cet arbitrage a été pris à l'occasion d'une réunion tenue à Matignon le 21 juin dernier", a indiqué Matignon dans un communiqué, tout en précisant qu'un "travail est en cours avec les autorités européennes".
Comme le rappellent nos confrères de FranceInfo, le maintien de l'interdiction de ces pesticides était l'une des promesses de campagne d'Emmanuel Macron. Le candidat à la présidentielle avait pris cet engagement le 9 février 2017, lors d'un entretien avec l'organisation de protection de la nature WWF.
VIDEO. Le candidat Macron s'est engagé à ne pas revenir sur l'interdiction des pesticides nocifs pour les abeilles ... en 2020
Le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert envisage, comme l'a révélé BFMTV lundi 26 juin, de revenir sur l'interdiction des néonicotinoïdes tueurs d'abeilles applicable à partir de septembre 2018. Contradiction ou pas ? Le 9 février 2017, lors d'un entretien avec l'organisation de protection de la nature WWF, Emmanuel Macron s'était engagé à ne pas revenir sur l'interdiction de ces pesticides ...