A l'âge de six ans, un diabète de type 1 a été diagnostiqué à Quentin Valognes. Aujourd'hui, 15 ans plus tard, le Normand a accompli son rêve: devenir cycliste professionnel et affronter les plus grands sur les routes de la planète. C Sports vous raconte cette très belle histoire.
Quentin Valognes est né il y 21 ans dans la Manche. Il grandit à Cherbourg. A l'âge de six ans sa vie bascule. "J'ai fait un malaise, puis un deuxième. Je suis allé à l'hôpital et là, ils m'ont diagnostiqué un diabète de type 1", raconte le jeune homme. Selon sa mère, à ce moment là, "tout s'effondre".
Cette maladie concernerait près de 300 000 personnes en France. Elle se traduit par une concentration de sucre torp élevée dans le sang. Elle est due à la destruction des cellules du pancréas spécialisées dans la production d’insuline, l'hormone régulant le taux de glucose dans le sang, la glycémie. Les malades doivent constamment contrôler leur glycémie et s'injecter de l'insuline. Sinon, c'est la crise d'hypoglicémie assurée (tremblements, sueurs, faiblesse, vertige). A long terme et faute de contrôle, le coeur et les vaisseaux sangins peuvent être gravement endommagés.
Aujourd'hui, Quentin n'est pas dans un lit d'hôpital mais sur un vélo, à silloner les routes du monde entier, au coude à coude avec les plus grands champions de la discipline. Cette année, il a notamment participé au Tour de Chine, de Taïwan et de Dubaï. "Quand on se retrouve sur la ligne de départ aux côtés d'un Cavendish, ça fait tout drôle. Par contre, à l'arrivée d'un sprint, c'est la guerre, je ne les vois plus du tout comme des idoles", témoigne le jeune cycliste normand, encore au début de sa carrière.
Et pourtant, cette carrière professionnelle semblait totalement inveisageable en raison de sa maladie. Une rencontre va de nouveau faire bascule la vie. Phil Sutherland, ancine cycliste professionnel, souffre lui aussi du diabète. Ce riche Américain s'est lancé un pari fou: créer une équipe professionnelle composée exculisvement de coureurs diabétiques du monde entier, le Team Novo Nordisk.
Un reportage de Florent Turpin