Saint-Lô : à l'entraînement avec les "bad girls", championnes méconnues de bowling

Presque anonymes, les femmes de l'équipe de bowling de Saint-Lô vont accéder au plus haut niveau de compétition possible dans cette discipline, la Nationale 1. Après leur travail, elles multiplient les parties pour s'entraîner.

A la fermeture de la pharmacie où elle officie, Régine Mercier sort de l'arrière boutique un imposant sac de sport contenant... ses affaires de bowling. Un sport qu'elle va pratiquer à partir d'octobre au plus haut niveau français avec ses coéquipières de l'équipe féminine des "bad boys" de Saint-Lô.

Ces championnes normandes sont encore méconnues dans la région malgré leur qualité à enchaîner les strike à l'entraînement comme en compétition. 

"Nous avons le mental"

D'abord joueuses par passion, puis sportives à haut niveau, les "bad girls" sont aujourd'hui intraitables lorsqu'il s'agit de faire tomber les 10 quilles qui se présentent face à elles sur la piste.

De très bons résultats obtenus grâce à leur expérience dans la discipline, mais aussi leurs compétences physiques et psychologiques. "Nous sommes en bonne forme pour porter les boules et nous avons le mental pour, quand on loupe une quille, bien repartir après" analyse Virginie Metivier, joueuse de bowling à Saint-Lô.

"On a créé un esprit d'équipe. On se voit très régulièrement. On se connaît bien et c'est ce qui participe à nos victoires" estime Anne-Gaëlle Morel, également membre de l'équipe féminine. 

Le reportage de Maelenn Nicolas et Gwenaelle Louis

durée de la vidéo : 00h02mn35s
Même si les joueuses sont pratiquement anonymes, à Saint-Lo, l’équipe féminine de bowling les "bad girls" est arrivée au plus haut niveau de compétition possible dans cette discipline, en Nationale 1 après les derniers championnats en avril. Depuis, elles ont repris le cours de leur vie dans l’anonymat, mais l’entrainement continu. ©France 3 Normandie

Un manque de moyens financiers

Malgré de belles performances sportives et une présence dans l'élite, les "bad girls" peinent à trouver des financements à la hauteur de leurs besoins et ambitions. 

La faute à un sport encore trop sous-côté et surtout onéreux. 

C'est une discipline assez chère. Etant donné qu'on évolue dans des structures privées, toutes les parties doivent être payées, à l'entraînement comme en compétition. Les déplacements pour affronter d'autres équipes sont parfois très lointains et engendrent des frais. Il faudrait qu'on essaye de trouver un sponsor

Thierry Canteux, coach et président du club "Bad Boys" de Saint-Lô

Régine, Virginie, Anne-Gaëlle et leurs coéquipières normandes vont continuer à enchaîner les entraînements jusqu'à l'automne, pour se préparer au mieux à disputer leur premier championnat dans l’élite de bowling dès le mois d'octobre.

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