Un poste de sécurité et de secours verra le jour en 2026 au Mont-Saint-Michel

Le Conseil départemental de la Manche a validé, vendredi 27 septembre, la création d'un complexe qui réunira un poste de pompiers et une brigade de six gendarmes à l'entrée du Mont-Saint-Michel. La construction, qui coûtera 1,5 million d'euros, débutera en 2026.

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Le Conseil départemental de la Manche a validé, vendredi 27 septembre, la création d'un poste de sécurité et de secours à l'entrée de la passerelle qui mène au Mont-Saint-Michel. Le complexe réunira un poste de sapeurs-pompiers et une brigade de six gendarmes et verra le jour en 2026, a détaillé Valérie Nouvel, la vice-présidente du Départemement à la tête de la commission sur les infrastructures, vendredi en session du conseil.

Le Mont-Saint-Michel, qui accueille 3 millions de visiteurs chaque année, dispose depuis cet été d'un centre secours des pompiers, déjà positionné à l'entrée de la passerelle. C'est donc sa pérennisation et son extension qui a été validée vendredi à l'unanimité, pour un coût d'un million d'euros, auquel s'ajoutera un investissement de 550 000 euros pour ériger un poste de gendarmerie.

L'année 2025 sera consacrée aux études pour la construction et les travaux débuteront en 2026.

Prévenir les risques

"Tout ce que symbolise le Mont-Saint-Michel en fait également une cible à protéger qui nécessite aujourd'hui de doter ce site (...) de moyens de secours et de gendarmerie supplémentaires pour prévenir les risques et gérer les crises", justifie Valérie Nouvel. Ce regroupement des sapeurs-pompiers et des gendarmes sera "gage d'efficacité", assure l'élue, qui informe que cette démarche s'inscrit dans la volonté formulée par Emmanuel Macron d'ouvrir 200 brigades de gendarmerie en zone rurale.

"C’est un lieu majeur, emblématique de l’Occident et de la chrétienté. Je ne peux m’empêcher de penser à ce que pourrait être une action mal intentionnée vis-à-vis de ce site où circulent entre 2,5 et 3 millions de visiteurs", a commenté vendredi le président du Conseil départemental, Jean Morin. Il a par ailleurs formulé le souhait que "l'État revoie les effectifs de gendarmes" sur le site pour monter au-delà des six brigadiers prévus.

Incendies et sauvetages

"Il y a un certain nombre de risques qui sont inhérents, notamment des risques d'incendie, donc il était important qu'on ait un avant-poste bien placé", fait savoir Gilles Lelong, conseiller départemental. D'autant que tous les commerces du Mont-Saint-Michel "ne présentent pas des qualités d'entretien suffisantes" contre les incendies, note Jean Morin, se référant aux conclusions du dernier contrôle de sécurité du Service d'incendie et de secours de la Manche.

Par ailleurs, en 2024, plusieurs promeneurs de la baie du Mont-Saint-Michel ont dû être secourus par un hélicoptère des pompiers, piégés par la marée.

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