Ce sera l'une des vedettes des prochains des JO de Paris 2024, mais hors compétition. Le cob, petit cheval de trait français, assurera la sécurité de la compétition avec la police montée. La filière normande tente de se développer pour répondre au succès grandissant de la race.
C'est une race aujourd'hui très prisée par les forces de l'ordre. Le cob normand, petit cheval de trait français, va participer cet été à la sécurisation des prochains JO de Paris. Il sera également à l'ouvrage lors des cérémonies du 80ᵉ anniversaire du Débarquement du côté de Saint-Lô (Manche).
Des chevaux idéals pour des patrouilles
Leur taille et leur poids rendent ces poulinières de trait idéales pour réaliser des patrouilles de surveillance.
Ce sont des chevaux qui sont bien dans leur tête en général. Ils ne s'affolent pas, même s'ils sont confrontés au public. Même s'ils montent en pression, ils vont descendre très vite.
Didier Lalonde, éleveur de chevaux cob normand
Une docilité qui a conduit certaines brigades à les adopter, à Lyon ou encore Saint-Lô (Manche).
Une demande de plus en plus forte
Didier Lalonde élève des cobs depuis 40 ans. Ces petits chevaux n'ont plus aucun secret pour lui. Ils lui obéissent au doigt et à l'œil.
Grâce à son syndicat, Didier Lalonde se bat pour l'avenir de ces chevaux. "L'association encourage les jeunes éleveurs à l'acquisition de leur première ou deuxième pouliche depuis trois ans maintenant. Et on accompagne entre 15 et 20 poulains par an."
Pour aider les éleveurs à répondre à la demande, la Région Normandie a mis en place une aide de 1 000 euros par jument achetée. Ce nouveau débouché pourrait favoriser la reproduction de cette espèce. Cette année, près de 240 cobs ont vu le jour contre 155, il y a sept ans.