L'ancien habitant de Bosc-Roger en Roumois (au sud de Rouen) figure depuis hier sur la liste noire des "combattants terroristes étrangers" des autorités américaines
Identifié en 2014
Alors qu'une famille syrienne annonçait se porter partie civile en France contre Maxime Hauchard, on apprenait hier (mardi 29 septembre 2015) que les Etats-Unis ont ajouté le nom de trois jihadistes français, dont une femme, pour avoir rejoint les rangs du groupe Etat islamique (EI) au moment où la communauté internationale cherche à freiner l'avancée de ces jihadistes en Irak et en Syrie.Parmi ces trois noms figure celui de Maxime Hauchard, un converti à l'islam qui a été identifié fin 2014 comme l'un des bourreaux du groupe E.I. et qui a été filmé à visage découvert alors qu'il participait à une exécution de prisonniers syriens.
Ce jeune homme originaire du village normand de Bosc-Roger en Roumois (près d'Elbeuf) aurait également exhibé la tête décapitée d'un otage américain, affirme dans un communiqué le Département d'Etat.
En attendant une action sur le terrain contre lui, Maxime Hauchard fait, en parallèle, l'objet d'une procédure judiciaire.
VIDEO France 3 Haute-Normandie : l'interview de Maître Fabrice Delinde, avocat de la famille d'un Syrien exécuté (joint au téléphone par Sylvie Callier le 29 septembre 2015). Selon lui, saisir la justice est une étape importante.
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