Des ados kamikazes en France: le funeste projet des frères Clain, les djihadistes alençonnais

Nos confrères du quotidien Le Monde ont eu accès aux auditions de Jonathan Geffroy, un djihadiste français proche des frères Clain, qui ont grandi à Alençon. La fratrie a mis au point un nouveau mode d'attentat, validé par la direction de Daech.

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Il a été surnommé "La voix de Daech". Fabien Clain est l'auteur du message ayant revendiqué les attentats du 13 novembre 2015 dans la capitale. Natif de la Réunion, il a passé une bonne partie de son enfance à Alençon. Et y est retourné en 2012 à sa sortie de prison, après avoir purgé une peine de 5 ans pour l’acheminement de combattants toulousains vers l’Irak. C'est dans le quartier de Perseigne que se trouve sa dernière adresse connue en France. Plusieurs membres de sa famille y réside encore. Avec son frère Jean-Michel, il est identifié comme l'un des cadres de l'Etat Islamique.
 
Jonathan Geffroy a été capturé au début de l'année 2017 par l'armée syrienne. Ce djihadiste de 35 ans, originaire de Toulouse, a ensuite été remis à l'automne dernier aux autorités françaises. Nos confrères du quotidien Le Monde ont eu accès à ses auditions. L'homme est un membre de l'entourage des frères Clain, qu'il fréquentait régulièrement à Rakka. Cette proximité lui a permis de prendre connaissance des projets préparés par la fratrie. Il a notamment recueilli les confidences d'Othman, l'un des fils de Jean-Michel Clain, un jeune homme de 16 ans qui serait en charge des "opérations extérieures enfants".

Validé par par les instances dirigeantes de Daech, avant la chute de l'Etat islamique en Syrie, l'un de ces projets consistait à entraîner des enfants ayant grandi en Syrie avant de les envoyer en France, une fois l'adolescence venue, pour commettre des attentats kamikazes. "C’est un projet au long cours, car ils veulent qu’ils grandissent pour pas qu’il y ait de reconnaissance faciale", a raconté aux enquêteurs français Jonathan Geffroy, selon nos confrères du Monde. Ces enfants soldats seraient surnommés "Les lionceaux du califat".

Autre piste explorée par les frères Clain, celle des campagnes françaises. Les deux cadres français de Daech aurait prévu d'organiser des attaques isolées en milieu rural, dans des zones dépourvues de vidéosurveillance. 


 

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