Plus de 500 personnes ont participé à une nouvelle édition de Zomb’in the dark hier, samedi 1er avril. Dans un lieu entre Falaise (Calvados) et Argentan (Orne), survivants et zombies se sont amusés à se faire peur. Ambiance.
"Vous avez ma plus grande admiration : pour un samedi soir, vouloir se faire courser par des zombies, sous la pluie…" Il est 21 heures, le ton est donné.
Des centaines de participants se mettent en quête de balises qui leur permettront de remporter la course d’orientation. Ils se savent entourés de 60 zombies qui, cachés dans la pénombre, sont bien déterminés à les effrayer.
Un objectif commun : se faire peur
À en croire les dizaines de cris entendus cette nuit-là, l’effet recherché est atteint. "J’étais allongée au sol, un zombie était devant moi, il voulait me prendre la balise. J’ai failli lui mettre un coup de pied", raconte une participante, totalement happée par le jeu.
De l’autre côté, les zombies exultent. Attaquer par derrière, faire des cris, mettre une main sur l'épaule… Chacun a sa stratégie pour surprendre.
Les personnes ressentent une peur intense et c’est assez gratifiant. On prend plaisir à leur faire peur […] Même si on n’est pas méchants !
Un zombie
"On a des zombies qui nous disent que ça leur permet d’évacuer des frustrations accumulées toute l’année", explique Paul Chiozzotto, responsable du projet chez Argémie, qui organise l’événement partout en France.
Un défi à organiser
Il y a quatre ans, en 2019, une édition de Zomb’in the dark avait déjà eu lieu à Feuguerolles-Bully, dans le Calvados.
Cette fois, la course se passe à Giel-Courteilles, un village d'environ 300 habitants. Le lycée agricole Giel Don Bosco, situé au beau milieu des champs ornais, a été retenu comme terrain de jeu idéal.
Le plan de la course, fruit de 60 heures de travail, a d'ailleurs été réalisé par Julien Lemoine, professeur au sein du lycée et bénévole à Vik’azim (association de course d’orientation en Normandie).
Tout au long de la soirée, une trentaine de bénévoles ont assuré la sécurité des participants. "On est dans les méandres de l’Orne donc il fallait protéger la rivière, toutes les parties rocheuses où il y a des falaises. D’autant plus qu’on a été gâtés, on a eu beaucoup de pluie donc on a des chemins qui sont passés en mode rivière", explique Julien Lemoine.
Bilan après 1h30 de course dans le noir : tous les participants ont survécu.