Créer un festival n'est jamais un pari facile. Et pourtant cela fait 23 ans que Benoît Loret, programmateur de l'événènement relève le défi: Réunir plus de 20 000 festivaliers à Briouze en pleine campagne ornaise.
Des doutes et des incertitudes, Benoit Loret n'en a plus beaucoup. Créer un festival c'est une chose, le remplir s'en est une autre. Pour le programmateur du festival Art Sonic depuis sa création, il y a 24 ans, le pari est plus que réussi. L'année dernière déjà les artistes s'étaient produits à guichet fermé durant tout le festival. Le festival affichait déjà complet, 4 jours avant le démarrage. L'objectif de cette 24ème édition est donc simple, faire aussi bien. Xavier Carjuzââ, responsable de la coordination et de la communication de l'événèment, y croit. "Hier soir on a vendu 10500 place, le maximum. Pour ce soir, il reste encore quelques places".
Un festival à taille humaine
Si les festivaliers se pressent à Briouze pour faire la fête pendant deux jours, ce n'est pas uniquement le fait de la programmation. Ils sont nombreux à venir chercher une ambiance particulière. "ici, c'est un petit festival, à taille humaine". Quand on évoque le Festival Beauregard ou même les Vielles Charues aux festivaliers, la réponse est sans appel "il faut comparer ce qui est comparable. On vient ici chaque année et on retrouve des amis, c'est surtout ça Art Sonic".Le camping du festival fait lui aussi le plein, car contrairement à de grands événèments où les campings sont souvent assez éloignés des scènes, à Briouze, le festival n'est qu'à quelques mètres des tentes. "le camping c'est un lieu de vie, une grande partie du festival se passe ici".