La fronde des éleveurs normands qui veulent reprendre en main le PMU

Des éleveurs normands veulent reprendre en main le Pari mutuel urbain, le PMU. En ce moment ont lieu les élections professionnelles dans les deux instances du trot et du galop qui gèrent les courses hippiques.

A Argentan, dans les bars PMU, les courses hippiques ont encore la côte. Mais les parieurs sont moins présents qu'il y a quelques années. Nombreux sont ceux qui effectuent leurs paris en ligne, sur Internet.

Selon les projections cette année la filière accuse une perte d'environ 60 millions d'euros. Le secteur des paris est fortement concurrentiel, l'investissement du PMU sur les paris en ligne n'a pas été rentable et surtout, selon la Cour des Comptes, la gestion des instances dirigeante a été mauvaise. Conséquences : les professionnels du trot qui touchent une commission sur les paris du PMU ont vu cette année leurs recettes s'effondrer.

"C'est toute une filière qui est en train de s'effondrer parce que quand on rémunère moins les gens, dans une économie du cheval qui est déjà difficile, quand les gens perdent 10 à 15% de leur chiffre d'affaires, évidemment ça pose des problèmes" explique Thierry Besnard Éleveur à Almenêches, Candidat "Equistratis" à l'instance du Trot.

La fronde est donc partie de Normandie et notamment de l'Orne. Thierry Besnard, éleveur depuis 33 ans, a décidé avec d'autres de reprendre les rênes de la filière. Objectif : fusionner les instances du trot et du galop, donner un coup de jeune aux PMU et mieux organiser la programmation des courses. "C'est tout ça qu'il faut relancer et c'est à travers toute cette modernisation là qu'on espère regagner du chiffre d'affaires pour le PMU pour que la filière redémarre" ajoute Thierry Besnard.

Sous la casaque d'Equistratis, 21 bas normands sont candidats dans la course électorale. Un pari qui vise à redonner du pouvoir aux professionnels du monde équin.

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