Nonant-le-Pin : les camions retrouvent ce vendredi le chemin du site GDE

Les premiers camions sont arrivés ce matin sur le site de GDE à Nonant-le-Pin sous les yeux des opposants. Mercredi le directeur général délégué de GDE, Hugues Moutouh, a confirmé que "rien ne l'empêche demain de reprendre l'exploitation". Suivez minute par minute l'évolution de la situation

La vidéo envoyée ce matin aux rédactions par l'opposante au projet de GDE Emilie de Haut.

9 h ce matin

Ce que l'on sait

• 5 camions sont arrivés sur le site ce matin à 8h30
• Une centaine d'opposants sont sur place, les manifestants sont "en alerte rouge".
• Une quinzaine de gendarmes devant l'entrée du centre d'enfouissement des déchets.
• Une réunion sur ce dossier a eu lieu hier soir au ministère de l'environnement. Le directeur de cabinet de la ministre, au téléphone aux opposants, a affirmé qu'il devait être pris un arrêté d'interdiction d'amener des déchets sur le site. Cet arrêté n'aurait pas été pris pour le moment. Une mise en "demeure sévère" aurait été garantie aux opposants pour faire interdire à GDE une réouverture du site. Les anti-GDE, parlent ce matin de "trahison" de la part des pouvoirs public.

  #Nonant GDE envoie camions alors que @RoyalSegolene avait dit publiquement qu'ils ne devaient pas ouvrir enquête en cours que se passe-t-il?

  — Nonant Décharge (@NonantDecharge) 25 Septembre 2015

   

• D'après le directeur d'exploitation d'autres camions sont attendus sur le site.
• Hier soir environ 70 personnes se sont rassemblées devant le site de GDE à
  Nonant-le-Pin en fin d’après-midi. "La gendarmerie a veillé à garantir la sécurité routière et publique" indique la préfecture dans un communiqué.

10 heures 

​10 h15 première réaction politique

Le parti de Gauche a été le premier à réagir ce matin. "Le Parti de Gauche exige que Ségolène Royal donne l'ordre à la préfète de l'Orne de s'opposer à cette ouverture. Le Parti de Gauche affirme sa solidarité avec les opposants qui pourraient décider le blocage du site." écrit Martine Billard, secrétaire nationale à l'écologie dans un communiqué.

11h00 réunion annoncée en Préfecture

Une conférence  de presse est prévue tout à l'heure à 12h30 dans le bureau de la préfète de l'Orne à Alençon.

11h15 arrivée de camions de déchet

De nouveaux camions arrivent sur le site. Deux camions remplis de déchets, une fois devant le site, se retrouvent bloqués par les manifestants.

11h30 GDE réaffirme son bon droit

Le service communication de l'industriel a fait parvenir aux rédactions son argumentaire juridique pour expliquer son bon droit de reprendre l'activité de tri sur son site normand, ." l’activité du centre de tri n’est nullement remise en cause par le rapport d’inspection ou la lettre du Préfet. Pour mémoire, au regard des conditions d’exploitation détaillées dans l’arrêté préfectoral du 12 juillet 2011, le tri peut être mis en oeuvre indépendamment de l’activité stockage. Dès lors qu’elle respecte par ailleurs les precriptions préfectorales, la société GDE peut donc, en toute légalité, traiter dans son centre de tri des déchets en vue de leur valorisation".

11h40 Les parlementaires et la région s'invitent chez Madame la Préfète

"Des parlementaires seront présents ainsi que M. Laurent Beauvais, Président du Conseil Régional de Basse-Normandie." indique un nouveau communiqué de la représentante de l'Etat dans l'Orne.

Midi en direct dans le 12/13

Nous étions en direct dans notre édition pour faire un point sur le bras-de-fer entre GDE et les opposants au développement du centre de tri et de stockage de déchets.

14h00 Statu Quo

La situation est figée. Les anti GDE attendent les directives de leurs avocats. Les camions auraient l"autorisarion de la préfecture d'entrer sur le site mais pas de déposer de déchets selon plusieurs sources sur place.

17h00 les camions lèvent le camp

Devant la détermination des manifestants, les camions ont reçu la consigne de quitter les lieux.. La Préfet de l'Orne dans une conférence de presse a confirmé les conclusions du rapport. Pour elle le site de Nonant " ne peut pas être exploité en l'état".

 

Les opposants ont décidé de faire de même tout en maintenant leur vigilance.