Il n'y a aucun doute sur des traces de sévices d'origine humaine : ablation d'un œil, des mamelles et de l'utérus.
Il y a d'abord eu cette jument de 20 ans à Perche-en-Nocé (61), dans la nuit de vendredi à samedi. "La nécroscopie va avoir lieu", précise le procureur de la République d'Alençon, François Coudert. "Mais il y a aucun doute sur le fait que les blessures constatées sont d'origine humaine."
La liste fait froid dans le dos : "ablation d'un oeil, des mamelles et de l'utérus"... La brigade des recherches de Mortagne-au-Perche est chargée de l'enquête.
La seule inconnue est de savoir si ces actes ont été commis après ou avant de tuer l'animal. Un animal qui était au pré, avec un autre cheval. "Ils se sont laissés approcher, sans crainte."
Quelles actions sont possibles ?
Dimanche matin, c'est à Gouffern-en-Auge qu'une autre jument à été retrouvée morte dans son pré. Là non plus, les blessures ne trompent pas."Je ne veux pas donner de tribune à ces c...", réagit le maire de la commune Philippe Toussaint. "Forcément, dans ce département avec plus de 400 haras et 4.000 personnes qui travaillent avec les chevaux, l'information a déjà circulé à toute vitesse."Les gendarmes ont commencé leur enquête, mais l'élu est bien décidé à agir lui aussi. "Il faut qu'on active des mesures préventives appropriées, en mobilisant la population. Qu'on décourage ces mecs-là de repasser à l'action, comme on l'avait fait à l'époque quand il y avait eu une série de cambriolages."
Les gendarmes patrouillent autour des haras dans le Pays d'Auge
Le phénomène débuté en février 2020 avait connu une grosse accélération cet été, avant de se calmer. A l'époque des patrouilles avaient été mises en place.