Pour informer, prévenir et rassurer, une brigade de contact équin va à la rencontre des propriétaires de chevaux.
Ces gendarmes réservistes sont pour la plupart issus du milieu de l'équitation. Ils connaissent donc bien le monde du cheval. Depuis le mois de septembre 2020, ils ont intégré cette brigade spéciale (la "BCE") créée dans le département de l'Eure après la vague d'attaques nocturnes et de mutilation de chevaux.
En plus de leurs patrouilles de surveillance, ils ont ainsi rencontré une cinquantaine d'éleveurs. Objectif : écouter, rassurer et informer.
"C'est devenu presque une psychose : je ne dormais plus, j'allais voir mes chevaux plusieurs fois dans la nuit… "
Ce contact avec les propriétaires de chevaux permet aux gendarmes de faire un inventaire des moyens et des équipements dont ils disposent tels que les projecteurs, détecteurs, caméras…Même une fois les chevaux ramenés près de la maison, le moindre bruit me faisait sursauter et j'allais voir.
Il y a une passe comme ça où c'était hyper stressant !"
Expliquer et prévenir
Les gendarmes de cette brigade de contact équin ont aussi pour mission de calmer les situations les plus tendues, notamment dans les cas où des propriétaires de chevaux veulent intervenir eux-mêmes :Nous sommes allés dans des lieux où, effectivement, les gens étaient armés et nous disaient clairement que si il y avait une intrusion, ils se débrouilleraient avec leurs propres moyens, dont notamment des fusils de chasse…"